Elle s’appelait Nadia…
In memoriam 8 mars 2019, « Journée de la femme ».
Elle réveilla l’aube naissante,
Froissant la robe pourpre de ses rêves,
Dénouant lentement le fil ténu de sa mémoire
Sous le linceul noir occultant sa jeunesse…
Depuis ses neuf ans, elle vit son enfance tomber en éclats…
Les mains tendues vers la mousse tendre,
Elle s’y agrippa, le corps et le cœur remplis d’échardes
Dans un souffle, elle ne vit plus cette rose douce-amère,
Portant en son corsage de terribles épines…
Puis, elle s’est roulée, docile et vaincue dans l’herbe folle,
Espérant en sa liberté si elle ne réagissait pas
Et se confia à la terre dure et sèche comme la pierre,
Lui lacérant l’esprit, la chair et l’âme
D’injustes souffrances, la tête ornée d’entrelacs…
Elle vit au loin une lune noire, triomphante et hideuse
S’enfuyant moqueuse, vers le désert, vers le néant,
La laissant seule, avec d’autres ombres, dans un flot d’émois.
La vie était pourtant présente, adossée à l’espoir,
Lors, elle pensa : « qu’ai-je fait de si terrible ? »
Une voix répondit du fond des âges : « Tu es femme, simplement ! »
Ainsi, rendue aux dures réalités, couverte d’opprobres,
Repue d’injures et de violences, telle une fleur gisant sur le sable :
Elle ferma les poings, puis les yeux, et violemment s’en alla…
Et, tomba une larme, la dernière de son existence.
Levant les mains vers le ciel, elle s’offrait pourtant corps et âme,
Mais les chacals étaient là, inhumains et barbares,
Arborant les couleurs d’une loi décadente, sans droit pour elle,
Elle avait crié : « je suis une femme, une sœur, alors pourquoi ? »
Mais son corps démembré gisait inerte sur le sol
Rouge, du sang de toutes les innocentes …
Cette guerre immonde porte le poids des justes,
Mais qu’avaient à faire ces monstres d’une fille de treize ans ?
Une femme en leur monde n’est qu’un déchet ;
Elle vaut moins qu’un animal, elle est juste bonne
À assouvir leurs vices de scélérats !
Pour une femme ou une fillette en ces régions,
Il eut mieux valu ne jamais naître…
Car, dans le silence de tous, elles sont mortes deux fois !
Honte aux « humains » déshumanisés !
Qu’ils pourrissent en enfer !
En hommage à ces femmes Yazidies, enlevées très jeunes, parfois 6 ans, par les tortionnaires l’E.I. qui dans la dernière poche de résistance de Baghuz, leur trancha la tête, en février dernier, mais dont les médias occidentaux ne parlèrent pas, hormis les référencés ci-dessous… Les troupes d’élite du SAS ont trouvé les têtes coupées de 50 esclaves sexuelles assassinées par des combattants impitoyables de l’État islamique alors qu’ils menaient l’assaut contre le dernier bastion du groupe terroriste, révèle « The Mail on Sunday ». Les forces spéciales britanniques ont fait cette horrible découverte lorsqu’elles sont entrées dans Baghuz, la ville assiégée sur les rives de l’Euphrate, dans l’est de la Syrie, où ISIS perdait son ultime position.« À l’heure de la défaite, la cruauté des djihadistes n’eut pas de limites. Ils ont lâchement massacré ces femmes désespérées, comme dernier acte de dépravation et ont laissé leurs têtes coupées derrière eux pour que nous les trouvions. La motivation d’un tel acte écœurant dépassel’entendement de tout être humain normal… » Jamais les troupes du SAS ne pourront oublier ce qu’elles ont vu… Certains soldats ont comparé cette scène au film Apocalypse Now. « Notre seule consolation est d’avoir contribué à mettre fin au règne de terreur de l’État islamique et de la souffrance des femmes ! »on 28 february 2019.https://www.dailymail.co.uk/news/article-6738131/sas-troops-severed-heads-50-yazidi-sex-sclaves-close-barbaric-isis.htlm https://resistancesetlibertes.wordpress.com/2019/02/28/syrie-proche-de-la-defaite-letat-islamique-decapite-encore-50-esclaves-sexuelles-yezidi/ __ https://resistancesetlibertes.wordpress.com/2019/02/18/quand-jai-vu-ma-premiere-tete-coupee-dans-une-poubelle-cela-ne-ma-pas-du-tout-troublee/ à méditer pour l’avenir…