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Didier Ocula, un carolo, a sorti son premier ouvrage «Charleroi. Black Country, White spirit»

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1086913527_B975623835Z.1_20150524144608_000_G0T4I5U0P.1-0.jpg«  Pour faire partir le noir, il faut quelque chose de mordant! ». Voilà sans doute pourquoi Didier Ocula a intitulé son premier ouvrage « Charleroi. Black Country, White spirit », paru aux éditions du Basson. «  Pour faire partir le noir, il faut quelque chose de mordant! ». Voilà sans doute pourquoi Didier Ocula a intitulé son premier ouvrage « Charleroi. Black Country, White spirit », paru aux éditions du Basson. Fils de métallo et petit-fils de mineur, l'écrivain habite à Châtelet. Très attaché à Charleroi, il a collaboré, parfois en wallon, avec plusieurs médias locaux et régionaux. L'auteur avait déjà participé à un concours de nouvelles aux éditions du Basson, et s'était déjà fait connaître notamment avec « Gni , Gni gni, gna, gna, gna ». Didier Ocula regrette toutefois que l'image du Pays Noir soit régulièrement écornée, notamment lors de l'affaire des « faux clichés » du Prix World Press Photo. «  À force de regarder les médias, on a parfois l'impression que le Diable vit ici! », déclare-t-il avec une certaine bonhomie. «  Au contraire, Charleroi est une boule à multi-facettes qui tourne dans nos têtes et nos esprits. Charleroi est un laboratoire social, un passeport rempli de photos et de tampons, une belle-fille de Vauban ! Charleroi c'est la force de la Wallonie, c'est l'exemple de la Belgique, c'est un cadeau de l'Europe ! »

DSC01770.jpgOn y croise Magritte et Yourcenar

Dans son livre, Didier Ocula nous propose une balade à travers le temps, en compagnie de personnalités qui ont marqué le paysage culturel carolo. Il se met dans la peau de l'astrophysicien Georges Lemaître qui a un problème avec sa salle de bain, ou encore dans celle de René Magritte, aux sources de son surréalisme bien à lui. Il rencontre aussi Marguerite Yourcenar, qu'il a accompagnée au Château de Cartier à Marchienne-au-Pont: «  Elle était de très mauvais poil, ce jour-là », note-t-il en souriant. Les jeux de mots et références culturelles locales sont légion: « Sambrassons-nous », « Lemaître à bord », « René et Georgette, deux têtes dans le même chapeau »,... L'ouvrage est un véritable ovni littéraire et photographique. «  Ce que je n'ai pas pu raconter, je l'ai montré en photo, et inversement. Au final, cet ouvrage est un récit-fiction, un coup de gueule d'amour, comme une mosaïque osée, posée au fond d'une piscine, qui trouble le promeneur et l'attire. Après l'inévitable grand saut, le nageur immergé est irrésistiblement envoûté... », poursuit Didier Ocula.

"Texte N.G. JEAN-CLAUDE HERIN"DSC05964.jpg


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