2015 : 45 ans d’écriture et donc, année charnièrepour cette personnalité de Châtelet, reconnue en en Belgique et à l’étranger pour ses Grands Prix et Mérites Internationaux auxquels elle participa durant de longues années, dont la France, l’Italie, la Suisse et l’Amérique. Elle fit partie dès 1969 du Cercle d’Art et de Littérature du Canton de Châtelet, présidé par le talentueux écrivain, poète et dramaturge Emile Lempereur qui sera le pygmalion de nombreux jeunes auteurs et artistes de l’époque (elle édita son premier recueil de poèmes « Un monde d’amour » en 1971) et elle figure dans « L’Anthologie des Jeunes Espoirs Littéraires de Châtelet » parut en 1972. Elle ne cessa d’écrire, avant même de se faire éditer, tant pour des œuvres ayant trait à l’enfance, ayant travaillé en IMP, que pour les enfants hospitalisés, pour des personnalités politico-sociales, pour la mise en forme de thèses universitaires, pour des recensions de livres et pour des préfaces de livres d’art et de poésie et elle fut requise pour organiser des concours - notamment le concours « Poïésis » pour la Suisse - puis elle se décida, enfin, à continuer
son propre chemin de l’écriture en racontant la Saga du « Vieux Gus » (français-wallon) - sans doute une des seules écrivaines de notre région à avoir mis en exergue dans un roman historique, un personnage bien de chez nous, à la façon d’Arthur Masson ; elle fut par ailleurs membre d’honneur de l’Espace A. Masson en 2005 – le premier tome du vieux Gus’ « Le vieux Gus ou le temps descerises » sortit d’édition en fin 1999, suivi de son recueil de poèmes et d’aphorismes « Poussières d’âme » en 2000. Afin de continuer l’œuvre de son ami Emile Lempereur avec lequel elle œuvra en coédition pour certains ouvrages poétiques wallons et français (T’Chèslèt quôrtî d’Walonyîe – Biographie de Hubert Haas et quelques autres ouvrages) et à qui elle demanda des conseils bien utiles sur son intention de créer un Cercle d’Art et de Littérature dans la continuité du sien, celui-ci naquit en début 2000 et s’appela « Plume, pinceau et amitié » ; il tient toujours ses quartiers (après l’Académie de Musique et des Arts Parlés de Châtelineau et la Maison Magritte) à la Grange aux Potiers à Bouffioulx, où l’art de la terre, richesse ancestrale de notre région, est une façon de rassembler tous les Arts sous une même bannière – le cercle est entré dans sa 15ème année d’existence !
Eu égard aux Prix et Mérites obtenus, dont à la Société des Poètes et Artistes de France, cette association française lui confia la Délégation générale du Benelux en 2010, ce qui fit 5 ans en janvier 2015 ! En mars 2013, le concours international qu’elle organisa au nom de la Société des Poètes et Artistes de France, remporta un beau succès à l’Abbaye de Brogne. En outre, les congrès internationaux de la SPAF lui permirent de rencontrer des personnalités primées par le Sénat français, notamment Salvatore Adamo en septembre 2010 à Toulouse, Jean Bertolino, journaliste à TF1 (52 sur la Une) à Yenne en Savoie en septembre 2011. Bernard Tirtiaux, le maître vitrier d’art de Fleurus reçu ce même Prix à Paris en 2012 et en 2013 ce fut à Madame Raffarin, épouse de l’ancien ministre UMP, pour son investissement dans la culture, à Chasseneuil-de-Poitou. A présent ce Grand Prix du Sénat ne sera plus remis que tous les trois ans et Roseline a décidé de donner davantage de son temps aux artistes et poètes « belges ». Le second Tome du vieux Gus’ « Le vieux Gus’ et l’exode » sortit d’édition en novembre 2008 (relatant
la vie d’un mineur de fond, vivant à Châtelineau, engagé dans la tourmente de la guerre 14-18, d’où il revint défiguréet de son engagement dans la résistance en 1940, mais aussi oncle du père de l’auteure). Lors du vernissage, elle organisa une exposition sur le « Devoir de mémoire » à la maison Magritte, où de nombreux documents de l’époque furent présentés au public, dont la correspondance de guerre de son père avec son oncle et parrain : le vieux Gus !
En 2012 sortit d’édition son recueil de poèmes remplis de sagesse qu’elle dédie aux personnes d’âge mûr : « Lapatine du temps ». En 2013 sortit un collectif des auteurs des Editions Dricot, dont une nouvelle de Roseline « La vieille Heidi ». Fin 2014 vit l’édition de son dernier recueil de Contes provençaux « Terre desAlpilles » qui sera présenté en même temps qu’une exposition sur la Provence à la Maison de la Poterie à Bouffioulx à la mi-août 2015. Les autres Tomes de la saga du vieux Gus’ sont en « préparation » par manque de temps au vu de ses nombreuses activités tant en Belgique qu’en France, les invitations aux Foires de livres, expositions diverses, puisqu’elle s’est remise à ces premières amours : le dessin d’enluminure et l’aquarelle (toute jeune elle suivit l’écolage de son père, artiste peintre trop tôt disparu). Sa plus grande fierté : Le Mérite poétique de l’Académie de la Poésie Française à Paris, en 2009 et en 2010, la Médaille frappée à la Monnaie de Paris de l’Académie des Poètes Classiques de France, dont elle est désormais « sociétaire ». « Libre pour créer »voilà son credo et elle a encore bien du pain sur la planche, au minimum sept recueils et romans qui sont en cours d’écriture, en plus d’essais philosophiques, historiques et littéraires, contes et nouvelles ! Mes racines dit-elle avec fierté, sont dans le charbon des mines du Nord et ma tête, elle, se trouve sous le ciel bleu de Provence…Contacts : rgr.poesie@skynet.be et site www.maisondelapoésie.be rubrique : « poètes ». Le roman « Le vieux Gus et l’exode » est toujours disponible chez l’auteur, de même que son recueil de pensées-poèmes « La patine du temps » , de même que « Terre des Alpilles », recueil écrit dans le style des chantres de Provence : Pagnol, Giono, Bosco, Mistral, Daudet et tant d’autres qui nous firent rêver... Ce qu’elle souhaite à tous ! « Rêver est encore ce qui tient le plus, le monde debout ! »