Des fleurs et… des lavandes
Arpentant une sente en frôlant chaque fleur,
Cet air que l’on respire ébahit les entrailles,
Offrant aux champs bleutés, d’heureuses retrouvailles
La fragile rosée y pose sa ferveur…
Quand le cœur citadin mu par cette langueur,
Trouve l’enchantement des minuscules drailles,
Liserons et mûriers investissent les treilles,
Le parfum endormi, dévoile son odeur.
Il semble qu’à jamais, le ciel, comme la terre,
De lavande embaumé, captive les parterres,
De fragrances légères et de mauves rougis ;
Quand le timide bleu se colore et s’érige
Sur la cotte peu feuillée entourant tout l’épi,
Les stigmates fleuris s’accrochent à la tige…
(Extrait de « Couleur lavande »)