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Un nouvel échevin, vraiment nécessaire en temps de crise ?

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commune.jpgLe Collège communal a présenté Monsieur Tavernini pour remplacer Mademoiselle Trotta.  

 

Nous n’avons aucun grief personnel à formuler à son remplaçant. Mais, le MR d’Aiseau-Presles déplore que le Collège n’ait pas profité de cet empêchement pour réduire le nombre d’échevins, comme la législation le permet.

 

Alors que le citoyen doit se serrer la ceinture et qu’il croule sous les taxes et impôts locaux imposées par la majorité pour tenter de sauver une commune en faillite, alors que l’associatif s’est vu supprimer la quasi-totalité de ses subsides, alors que le personnel subit des licenciements et que les plus fragilisés voient la commune supprimer des services publics fondamentaux, le Collège, lui, veille àprotéger les privilèges de ses membres.

 

Il faut dire qu’en ces temps difficiles, le Collège ne se refuse rien. Il s’était déjà permis le luxe de se payer (de nous faire payer) un chef de cabinet, ce qui est rarissime dans une commune de la taille de la nôtre. Il décide aujourd’hui de nommer un nouvel échevin inutile.

 

En effet, le Collège comprend déjà plusieurs échevins censés s’occuper de domaines dont les budgets ont été réduits à zéro. La multiplication des échevins dans les domaines tels que sport, jeunesse, aînés, égalité des chances, mémoire, moins valides, est une illusion trompeuse puisque qu’ils n’ont aucun moyen pour travailler. Voici donc un mandat qui n’apporte aucune plus-value à la population, mais qui coûte fort cher aux contribuables !

Modification budgétaire : la descente aux enfers continue.

La modification budgétaire confirme les tendances négatives enregistrées depuis plusieurs années. Les dépenses ne sont toujours pas maîtrisées, pas plus que la dette. Et, malgré le matraquage fiscal, la suppression de nombreux services à la population et les licenciements, la majorité n’atteint toujours pas l’équilibre.

 

Pire, le mali de l’exercice propre (dépenses et recettes de l’année) double par rapport au budget initial : 240.000 euros au lieu de 140.000 au budget initial et 76.000 au compte 2013. Qui plus est, des charges pourtant inéluctables ne sont pas prévues !

 

Depuis des années, le MR dénonce l’absence de perspectives d’une majorité irresponsable qui se contente d’additionner les dépenses en s’imaginant que gérer se résume à taxer pour combler les déficits.

 

Aujourd’hui, le Directeur général comme la Directrice financière mettent en garde contre les conséquences dramatiques de cette imprévision. Ils disent leurs craintes pour la capacité de la commune d’assumer ses missions fondamentales à la population.

 

Et que répond la majorité ? Quelle est son analyse ? Quelles sont ses intentions ? Rien !Le rapport pourtant obligatoire de l’échevin est absent. Pas un mot ! Quelle preuve plus éclatante de l’incompétence du Collège peut-on trouver que ce mutisme, face aux conséquences de leur inconséquence ? Certes, fidèle à ses habitudes, la majorité multipliera affirmations et diagrammes opportunément choisis. Mais l’absence du rapport de l’échevin est révélatrice de la capitulation d’un Collège qui ne cherche même plus à défendre son budget.

Déchets hospitaliers à Pont-de-Loup

L’examen du PV de la séance du 27 mai fut l’occasion de revenir sur le recours de la commune envers le permis d’environnement accordé par le Fonctionnaire technique.

 

L’ICDI projette d’incinérer à Pont-de-Loup, 5000 tonnes de déchets hospitaliers A et B1 pour compenser, en partie, les efforts des habitants qui réduisent leurs déchets grâce au tri et aux poubelles à puce. En février, le MR avait déjà obtenu du conseil communal qu’il émette un avis négatif. Mais le fonctionnaire régional a néanmoins accordé l’autorisation. Informé, juste à temps, le MR a déposé un point d’urgence au conseil du 27 mai pour proposer que la commune introduise un recours contre cette décision.

 

Après avoir tergiversé pour tenter de refuser l’urgence, la majorité a finalement accepté le débat et le recours proposé par le MR a finalement été voté à l’unanimité.

 

Normalement, le conseil n’a pas à vérifier que le collège exécute ses décisions. En démocratie, cela va de soi. Hélas, pas à Aiseau-Presles ! Ayant gardé un œil prudent sur le dossier, le MR a dû intervenir à plusieurs reprises pour que le collège introduise finalement le recours dans la forme et les délais légaux. C’est tout bonnement aberrant !

 

Quand on apprend que le 26 mai, contrairement à ce que le bourgmestre affirmait au conseil du lendemain, malgré le rejet unanime du conseil de février,le collège s’était contenté de « prendre note » de l’autorisation, l’aberration fait place à la suspicion !

"communiqué du MR d'AISEAU-PRESLES"

 

 

 

 


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