Le 3 juin 2019, le SPW informait la Ville de Châtelet qu’elle recevrait une subvention de 13 371,93 € grâce à un très bon dossier de candidature noté de 91 points ! Ce projet couvre l’acquisition de 4 véhicules CNG.
Pour rappel : cet appel à projets, d’une enveloppe régionale de 1,5 million d’€, a été lancé en décembre 2018 et le conseil communal a approuvé le dépôt de candidature le 25 février 2019. Bien que la mécanique du calcul de la subvention ne joue pas en notre faveur, le verdissement de la flotte est un des points d’investissement important du Plan Stratégique Transversal. Résultat : un premier véhicule CNG a d’ores et déjà rejoint notre flotte et deux autres véhicules arriveront ce mois d’août.
Une subvention à seulement 15 % qui mérite un éclaircissement
Lors du lancement de l’appel à projets, la Région Wallonne indiquait que le projet pouvait être subsidié à 60 %. Pourtant, sur les 90 000 € prévus, la Ville n’en a perçu que 13 371,93 malgré une très bonne note. Il était légitime de s’interroger, et le SPW s’est expliqué sur les mécanismes de calcul appliqué. Notamment : « Bien que calculée en fonction des points attribués par le jury et tenant compte de l’enveloppe de 1 500 000 €, celle-ci est répartie en deux parts égales entre les pouvoirs locaux de moins de 50 000 habitants et ceux de plus de 50 000 habitants. »
En d’autres mots, la priorité est actuellement donnée aux grandes métropoles, car avec 37 000 habitants, Châtelet se situe en dessous du seuil. Cela ne relève rien à la qualité de la candidature qui se situe parmi les mieux notées. Par conséquent, il avait été proposé à la Ville d’adapter son projet initial — à la baisse — en fonction de la subvention, mais le Collège a fait le choix de s’y conformer et de compléter en fonds propres afin de respecter ses engagements.
Pourquoi le choix s’est-il porté sur le CNG ?
Les différentes alternatives vertes ont été étudiées, et l’impact de celles-ci dépend de plusieurs critères : l’objet de leur utilisation, les distances à couvrir, la vitesse moyenne, le kilométrage moyen, le coût d’entretien, l’impact environnemental après remplacement. Ces différents éléments ont porté notre choix sur le CNG, contrairement à d’autres véhicules électriques que nous utilisons déjà dans nos cimetières par exemple.
La question a été posée lors du Conseil Communal, en février, et l’Échevine Marie-France Toussaint a également pointé deux éléments problématiques dans la comparaison entre le CNG et l’électrique : « Nous sommes encore très loin d’une production électrique verte et les batteries des véhicules électriques sont un sérieux problème environnemental. À l’heure actuelle, le choix du CNG est un choix sûr qui correspond à la transition verte que nous souhaitons. »
Une opération avec un bilan carbone à -25 % !
Le remplacement de ces 4 véhicules permettra de réduire les émissions carbone d’au moins 120 g de CO2, soit l’émission actuelle d’un véhicule conventionnel. En d’autres mots, ce remplacement permet de réduire les émissions de 25 % tout en réduisant également l’impact environnemental propre au type de carburant. En effet, la production et l’acheminement du CNG sont bien moins énergivores que