L'ordre du jour du conseil communal de ce 13 janvier est essentiellement axé sur le remplacement de Guy Dauvin qui prend sa pension en tant qu'Echevin mais reste conseiller communal. Par contre en étant attentif à cet ordre du jour très réduit on y découvre deux points qui posent problèmes.
Le premier concerne la désignation d'un chef de cabinet du Collège communal:
On se souviendra que lors du dernier conseil communal d’Aiseau Presles qui s’est tenu le vendredi 20 décembre, des licenciements ont été décidés par la majorité après déjà deux licenciements au CPAS. Voilà maintenant que le Collège veut désigner un chef de cabinet!
Après l'étonnement, c'est le dégoût qui domine : on licencie des gens faute de moyens et alors que la commune dispose déjà d'un directeur général et de deux juristes dont les compétences sont réelles, il faut maintenant pour le Collège un chef de cabinet qui sera attaché au Bourgmestre (comme c'est étonnant). C'est un affront vis-à-vis des personnes licenciées mais aussi vis-à-vis des personnes en place et en particulier du directeur général ou alors il faut encore y voir la politique des petits copains : le PS a bien entendu quelqu'un à placer, quelqu'un qui n'a pas les titres pour occuper un poste statutaire à la hauteur de ses attentes et qui ainsi va pouvoir bénéficier du traitement qu'il souhaite.
Le second concerne la délégation au Collège de l'engagement et du licenciement des non statutaires:
Après le manque de cohésion de la majorité lors du dernier conseil communal (non licenciement d'un membre du personnel et non engagement du beau fils d'un Echevin), on comprend que le Collège prenne peur et face à celle-ci, il dépose un point qui, s'il est approuvé, lui permettra d'engager et de licencier le personnel non statutaire sans passer par le conseil communal.
Le groupe ENSEMBLE est révolté face à un tel comportement qui démontre l'instabilité de la majorité et confirme bien l'absence d'un vrai patron à sa tête. Quand on dispose de 13 sièges sur 21 une telle demande est totalement dénuée de fondement ou alors il se passe bien des choses dans cette majorité!
C'est aussi un affront vis-à-vis des conseillers et en particulier de ceux de la majorité qui doivent voir dans cette attitude une mise à l'écart inacceptable.
Il est évident que le groupe ENSEMBLE non seulement votera négativement sur ces deux points mais se réserve le droit d'introduire un recours auprès du ministre de tutelle face à ce déni de démocratie.
Les conseillers du groupe ENSEMBLE
Philippe CHARLIER Laurence SMOLDERS Jean-Claude GROLAUX
Frédérique MAHIEU Gérard HUCQ Ali KAYA